10. Échange entre pairs parmi les OGE sur les stratégies de lutte contre la désinformation

Avec peu de précédents à imiter, le dialogue et l’échange entre les OGE qui développent des approches de lutte contre la désinformation sont particulièrement importants. L’échange permet aux autorités électorales d’apprendre de leurs pairs qui prennent des décisions et réalisent des ajustements tout aussi difficiles. 

Le programme Regional Europe de l’IFES a mis en place un groupe de travail pour les OGE qui se consacre à relever les défis posés par les réseaux sociaux et la désinformation lors des élections. Le lancement virtuel du groupe de travail en mai 2020 a réuni près de 50 responsables électoraux de 13 pays du Partenariat oriental et des Balkans occidentaux et a ouvert un forum pour discuter du défi que représentent la désinformation et les fausses informations électorales pendant la pandémie de COVID-19. Le groupe de travail fournit aux OGE une plateforme pour l’apprentissage continu entre les pairs, le renforcement des compétences et le développement de meilleures pratiques. Cet effort vient compléter le lancement d’un groupe de travail mondial réunissant les autorités électorales et les entreprises de réseaux sociaux, prévu par la coalition Design 4 Democracy.

Les OGE qui ont été leaders dans le développement de stratégies de lutte contre la désinformation transmettent également des leçons aux institutions homologues dans d’autres pays. L’INE a partagé des échanges avec les autorités électorales de Tunisie et du Guatemala pour tirer des enseignements de l’approche mexicaine de lutte contre la désinformation lors des élections. La Commission Électorale d’Afrique du Sud a accueilli des experts mondiaux et des représentants des OGE de toute l’Afrique en mars 2020 pour partager des expériences d’atténuation de l’impact des réseaux sociaux sur l’intégrité électorale.

Paragraphs

« Nous percevons le danger de la désinformation, mais le manque d’information nous donne l’impression de ne pas avoir suffisamment d’informations, et le résultat est la peur…. Nous avons besoin de plus d’informations sur le problème et de répertorier les sources fiables de ressources afin que nous n’ayons pas peur de les utiliser. » - Représentant de l’OGE pour l’Afrique australe